En complément de l’étude entre les plaintes et les dysfonctions rencontrées chez les surfeurs pratiquants en longboard et ceux pratiquant en stand up paddle (SUP), je voulais insister un point de concept important : la relation de l’homme à son environnement.
Pourquoi revenir sur les rapports que l’homme (ici le surfeur) entretien avec son environnement ?
Nous avons admis avec Pascal que le tout est toujours supérieur à la somme des parties. Or, justement dans notre conception ostéopathique de l’homme, il est un tout, dans ses dimensions physiques et psychiques, mais aussi spirituelles. La cohérence vers laquelle chacun tend, s’établit sous forme d’échanges permanents avec son environnement. La vague est un environnement changeant, plus ou moins selon les conditions. Ainsi le surfeur est amené à s’adapter en permanence à cet environnement en mouvement.
Mais en évoluant sur la vague, le surfeur qui utilise une pagaie modifie encore différemment sa relation à la vague, à son environnement. Il crée à chaque fois qu’il « plante » sa pagaie dans l’eau un point fixe, un véritable fulcrum autour duquel alors, ses mouvements et son évolution s’organisent. Bénéficiant de ce nouvel appui, il est capable de projeter en dehors du polygone de sustentation son centre de gravité, tout en restant en équilibre sur sa planche. A ce moment, tout en restant suffisamment gainé, il continue à être en mouvement, ce qui constitue des tendances contradictoires mais qui sont permises par la réalisation de ce point de puissance qu’est le fulcrum.
Les conséquences en seront la participation modifiée des différentes parties du corps et une autre symptomatologie, des dysfonctions différentes, qui furent présentées dans l’étude.
Tous ces points et bien d'autres seront développés dans un ouvrage à sortir à la rentrée, à l'automne 2011.