Une étude vient d'être publiée dans la revue américaine "Journal of the Américan Medical Association" qui met en avant la problématique posée par la prescription d'antibiotiques dans les otites de l'enfant.Tout d'abord ce type de traitement ne serait pas vraiment efficace , mais s'accompagne aussi ensuite d'effets secondaires à type de diarrhées (et ainsi de perturbation de la flore intestinale et une perturbation de son rôle immunitaire) et d'éruptions cutanées.Il y a déjà 18 ans déjà,lorsque je suivais les cours de Viola Frymann (en photo ci-dessous), ostéopathe réputée pour ses compétences en pédiatrie, cette dernière insistait déjà sur les effets néfastes des traitements antibiotiques lorsqu'ils étaient prescrits sans être indiqués.En plus d'être inefficace, ces traitements empêchent ensuite la membrane tympanique de cicatriser correctement, entrainant des états pathologiques chroniques.La situation est d'autant plus critique que la résistance aux antibiotiques ne cesse de croitre,avec même maintenant une nouvelle bactérie découverte en Inde il y a un an, ultra résistante et certainement présente maintenant sur les cinq continents. Il faut maintenant bien faire attention de différencier deux types d'otites. Celles qui n'ont pas besoin d'une prescription antibiotique (origine virale, otites séreuses)et celles qui étant d'origine infectieuse (infection bactérienne, enfant avec de la fièvre) peuvent relever d'un traitement antibiotique.Dans les deux premiers cas, l'approche ostéopathique pour renforcer le terrain et améliorer la ventilation des trompes d'Eustache devrait être privilégiée.Dans le second cas, sous couvert d'une antibiothérapie adaptée, l'ostéopathe peut aussi intervenir pour renforcer le terrain immunitaire de l'enfant.Malgré la pression de l'industrie pharmaceutique, il vaut mieux pour préserver la bonne santé des individus et de la planète (le problème des rejets des résidus médicamenteux dans les cours d'eau), réserver les traitements allopathiques (dont les antibiotiques) aux cas qui en ont vraiment besoin.